LES CAUSES À VENIR
- Posté par Guillaume Lemonde
- Catégories Saluto Psychologie, Vidéos
- Date 23 novembre 2019
Les causes à venir
Sénèque disait : ce n’est pas parce que c’est difficile que je n’ose pas, mais parce que je n’ose pas que c’est difficile. Essayons ce retournement de pensée.
TRANSCRIPTION DE LA VIDÉO:
Avez-vous marqué cette façon que nous avons de nous sentir contraint par tout ce qui se passe et tout ce qui a été et de dire par exemple :
- C’est parce que j’ai trop à faire que je n’ai pas le temps.
Ou alors :
- Avec tout ce que j’ai vécu, j’ai perdu confiance.
Ou encore :
- Mes sentiments ont été tellement chamboulés que j’en ai été déstabilisée.
Et puis même, c’est tellement évident, ça semble tellement évident de pouvoir affirmer :
- C’est parce que c’est difficile que je n’ose pas.
Donc, il y a toujours quelque chose qui semble nous contraindre et ça serait drôlement intéressant lorsque nous nous entendons dire ça, d’inverser la logique, d’inverser cette logique de cause à effet venant du passé pour la retourner et en faire une cause à effet venant de l’avenir.
Et au lieu de dire : c’est parce que j’ai trop de choses à faire que je n’ai pas le temps, peut-être expérimenter que c’est parce que je n’ai pas la capacité intérieure de prendre du temps, de m’approfondir dans ce que je fais, que tout semble être sur le même plan et que j’ai beaucoup trop faire finalement.
Ou de ne pas succomber à la facilité de se dire que c’est parce qu’on a vécu tout ça comme cela qu’on a perdu confiance, mais que c’est parce qu’on n’a pas vraiment confiance dans la vie, en fait, que l’on a vécu tout ça de cette façon.
Ou encore, que ce n’est peut-être pas parce qu’on a eu tous ces sentiments mouvants et compliqués que nous avons été déstabilisés, mais parce que nous sommes sans grande stabilité intérieure qu’un moindre petit sentiment, nous chamboule.
Un grand philosophe latin, Sénèque, écrivait un jour à son ami : ce n’est pas parce que c’est difficile que tu n’oses pas, c’est parce que tu n’oses pas que c’est difficile.
Je vous laisse réfléchir à ça.
Je serais heureux de lire dans les commentaires ce que vous en pensez ! À bientôt!
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