ET VOUS, QUELLE QUESTION VOUS HABITE EN CE MOMENT ?
- Posté par Guillaume Lemonde
- Catégories Articles, Au sujet de la Saluto
- Date 17 août 2021
Photo : Quentin Verwaerde Tintoret, 1518-1594, Portrait d’un sculpteur (Ascagne, dit “aux christs”), Alte Pinacothek, Munich
ET VOUS, QUELLE QUESTION VOUS HABITE EN CE MOMENT ?
Dites-moi !
Quels sujets vous occupent ?
Pour ma part, depuis de nombreux mois, c’est la question de la liberté qui m’occupe. Elle m’occupe en réalité depuis de très nombreuses années, mais comme nous vivons un contexte assez exceptionnel, elle a pris une allure bien concrète.
Je ne vous apprendrai pas que les mesures prises par certains gouvernements poussent des gens à faire des choix sous contrainte, afin de ne pas perdre leur emploi, comme en France par exemple, ou pour voyager : au Canada, d’où je vous écris, il ne sera bientôt plus possible de prendre le train ou l’avion ou le bateau sans avoir été vacciné. J’en passe et des meilleures. Je viens de passer par une assignation à domicile, sans jugement, juste par précaution, alors que trois tests étaient négatifs et que la clinique restait asymptomatique ; l’habeas corpus bafoué à qui mieux mieux.
Le sujet de la liberté est pour moi important. Il m’apparait que différents aspects sont à prendre en compte. Les aspects extérieurs, mais aussi les conditions intérieures de la liberté et enfin son exercice.
J’ai tenu ces trois aspects en conscience pendant des semaines ; je les ai gardés présents avec attention, sans réfléchir ou spéculer à leur sujet. Je me suis tenu dans le paradoxe qui existe entre la liberté extérieure offerte par l’absence de contrainte et liberté intérieure dans la contrainte. La nécessité de voir la contrainte extérieure disparaitre et la nécessité de la contrainte comme condition extérieure à la découverte de la liberté…
Des réponses me viennent doucement. J’écrirai un premier article sur le sujet dans trois jours pour vous. Il sera intitulé : PAS DE LIBERTÉ SANS FRATERNITÉ.
Mais vous ? Quels sujets vous occupent en ce moment ?
Pouvez-vous les partager ? Voici plus de deux ans que je vous écris régulièrement. J’aurais à présent plaisir à porter avec vous vos questions et à essayer (si cela se donne) d’apporter un éclairage d’après ce que la démarche Saluto propose :
L’originalité de la démarche Saluto est de donner les moyens de percevoir l’origine des difficultés rencontrées, non dans des causes passées à résoudre, mais dans la nécessité de faire advenir des ressources permettant de jouer librement avec ce qui se présente. Caractériser, identifier ces ressources fondamentales encore à venir et permettre d’exercer à les rendre présentes, est au centre de son expertise.
Pouvez-vous partager vos questions et vos sujets ? Vous pouvez le faire dès maintenant et régulièrement.
Deux façons de faire s’offrent à vous :
- soit en bas de cet article, dans les commentaires et tout le monde pourra ainsi en profiter.
- soit sous l’onglet contact, plus confidentiel.
Vu le nombre de lecteurs, je ne répondrai pas individuellement à chacun, mais trouverai à le faire à travers des publications.
À bientôt
Guillaume Lemonde
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4 Commentaires
Merci, Guillaume, pour vos écrits toujours profonds et pour cette invitation !
La question qui m’interpelle en ce moment est :
« Quel est le Mensonge avec un grand M, qui fait que nous acceptons collectivement toutes ces mesures liberticides ? »
Bonjour Dr Lemonde,
je pensais justement depuis un moment à vous demander comment vous pourriez accompagner une telle difficulté: quelqu’un de mes très proches, jeune homme encore, ne se sent pas à sa place dans son corps masculin et a recemment décidé de prendre des hormones pour aller pour un bout de chemin en tous cas vers un corps féminin.
Et depuis que je suis confrontée à sa souffrance et à ses souhaits, je me rends compte qu’il y a beaucoup plus de personnes dans ces situations que je ne pensais. Comment comprendre, accompagner ?
C’est une question que j’essaie de prendre à bras le corps mais qui me bouleverse, et me dérange .
Merci de vos écrits…
La question de la liberté de choix est très présente dans mon quotidien actuellement.
J’ai développé des immunités naturelles ayant contracté la covid il y a moins de 6 mois.
Lorsque je rencontre une personne vaccinée qui me parle de ses arguments de solidarité tels que “je me protège pour protéger les autres” je me mets en diapason avec elle car je trouve cette logique très adequat.
Quand je parle avec des amis qui ne souhaitent pas se faire vacciner actuellement ayant des doutes sur l’efficacité de ce vaccin qui n’est pas encore bien au point….et qui présente des risques d’effets secondaires… Je me sens également concernée car je n’ai pas réellement le désir de subir un tel vaccin. En effet la contrainte m’oblige à faire un choix qui soit en accord avec ce que je sens profondément en moi.
Lorsque je descends dans la rue manifester avec les antis-pass sanitaires je me sens appartenir à un groupe d’êtres humains qui osent dire tout haut “nous voulons garder cette liberté de choix”.
Tout en respectant ceux qui choisissent de se faire vacciner en toute liberté de choix ou par contrainte !!.
Certains décident même d’aller vers une reconversion professionnelle car ils ne veulent pas aller dans cette forme de chantage que le gouvernement nous impose.
Pour ma part qui suis à la retraite, si je ne me fais pas vacciner à l’issue de ces 6 mois, c’est-à-dire en octobre, je vais me voir dans l’impossibilité de participer à mes activités et renoncer à mes sorties culturelles ou encore de me rendre à l’hôpital auprès d’une personne proche.
Ferais-je le choix de me voir prendre le chemin parallèle des personnes non vaccinées qui parlent déjà de créer des réseaux sociaux sans passe- sanitaire…. Une question qui bouleverse l’organisation sociétale de ma vie en lien avec une minorité.
Et une affirmation se révèle : que je ne suis pas la suiveuse d’une collectivité !!!
Une force intérieure me soutient dans la créativité d’un monde meilleur.
Bonjour Guillaume
Merci pour ton invitation au questionnement.
Ce qui me préoccupe en ce moment, c’est que de plus en plus d’adolescents sont vaccinés dans les écoles notamment. En effet on considère qu’un ado de 16-17 ans peut prendre lui-même la décision de se faire vacciner.
C’est déjà souvent difficile pour un adulte de prendre une décision éclairée compte tenues des circonstances compliquées, alors imaginons pour un jeune!
Je trouve cela lâche d’aborder ainsi cette jeune population encore pleine de naïveté et influençable aussi, surtout au milieu d’un groupe de copains. Pour moi c’est comme un moyen détourné qui est utilisé. Normalement c’est une décision qui se fait avec le médecin traitant ou le pédiatre, avec les parents, lors d’un entretien privé et confidentiel.
Et je suis triste d’imaginer tous ces très jeunes gens vaccinés avec un produit dont l’étude n’est même pas terminée.
Et je ne parle pas des enfants…
Voilà ce qui m’inquiète.