CES AÏEUX QUI NOUS VEULENT DU BIEN
- Posté par Guillaume Lemonde
- Catégories Articles, Champs d'application, Démarche Saluto, Relations transgénérationnelles (Saluto Généalogie)
- Date 7 janvier 2022
CES AÏEUX QUI NOUS VEULENT DU BIEN –
Il est possible que notre façon de ressentir et de percevoir le monde soit, entre autres choses, influencée par de nombreux stress ancestraux. C’est en tout cas ce que le Dr Anne Ancelin Schuetzenberger pensait en développant la psychogénéalogie. Elle s’intéressait à ces transmissions transgénérationnelles et tâchait d’identifier au cours de ses séances, les problèmes que nos aïeux avaient pu déposer dans notre vie.
Mais tout bien considéré, ce point de vue sur les générations passées est, pour celui qui aspire à être acteur de sa vie, comparable à celui qui s’intéresserait à ce que les accessoiristes ont déposés sur la scène du théâtre. Certes, il y a des accessoiristes peu scrupuleux qui laissent trainer des objets encombrants. Il y a des éclairagistes peu délicats qui installent des rampes de lumières sans tenir compte de l’éblouissement de l’acteur; mais du point de vue de l’acteur, même s’il est préférable d’avoir un décor adapté ainsi que des accessoires et une lumière adéquats, rien de ce qui est sur la scène ne va pour autant garantir qu’il jouera bien.
Et d’ailleurs, tant que l’acteur se plaint des accessoires qu’on lui a refourgués, tant qu’il essaie de les changer, tant qu’il peste contre eux, force est de constater qu’il n’a pas commencé à jouer.
Les accessoires et la mise en scène peuvent proposer quelques aspects problématiques. Mais nous avons à considérer que ces difficultés sont pour l’acteur, soit un problème soit un défi.
– Un problème s’il croit que son jeu en dépend.
C’est le point de vue qui ignore les ressources dont l’acteur peut faire preuve. C’est le point de vue qui s’intéresse à ce qui dans le passé à contribué à la mise en place du décor.
– Un défi s’il remarque que son improvisation sera d’autant meilleure qu’il parviendra à se lier à ce qui lui est offert.
C’est le point de vue de l’acteur qui découvre les ressources nécessaires pour se lier au décor qui posait problème. Ces ressources sont pour lui encore à venir. Il s’exerce à les rendre présente et découvre ainsi comment traverser le problème plutôt que d’essayer de le faire disparaitre.
L’acteur trouvera-t-il la stabilité intérieure, le calme, le courage et la confiance nécessaires pour ne rester accroché ni à la peur qu’un accessoire provoque, ni à la haine envers celui qui nous le tend ?
Les grands-parents sont dans le décor de notre vie tels des partenaires de jeu, des accessoires, des rampes de lumières plus ou moins bien positionnées.
Soit on estime qu’ils n’étaient pas comme ils auraient dû être et nous sommes alors tel un acteur qui n’a pas commencé à jouer son rôle. Soit nous découvrons comment les rencontrer. Cela demande de rendre présentes des ressources d’acteur :
– la stabilité intérieure permettant de traverser les jeux de sympathie et d’antipathie;
– la profondeur intérieure permettant de placer devant son regard intérieur les information que l’on sur eux sans pour autant focaliser sur tel ou tel aspect nous déplaisant;
– le courage d’avancer vers eux sans laisser ce que nous en savons faire obstacle;
– la confiance en la vie permettant d’accueillir leur histoire sans jugement.
Chacun des grands-parents, en se proposant comme défi, nous fait le cadeau d’une telle ressource.
Guillaume Lemonde
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1 commentaire
Merci ! Oui et en plein chemin vers l’enfant intérieur….
Une ex patiente, qui vit à Genève,
Bonne Année, Mileine