La citation du mardi – C.G. Jung
- Posté par Guillaume Lemonde
- Catégories Exercices pratiques, Le Je, Présence et attention, Relation thérapeutique
- Date 31 mars 2020
Confronter une personne à son ombre, c’est lui montrer sa propre lumière. Une fois que l’on a expérimenté, avec appréciation, et à plusieurs reprises ce que c’est que se dresser entre deux opposés, alors on commence à comprendre ce qu’est le soi. Quiconque perçoit son ombre et sa lumière simultanément se voit de deux perspectives opposées et par conséquent trouve le juste milieu.
C.G Jung – CW10 P872
Note de lecture : dans cette citation, c’est le “simultanément” qui est essentiel. La lumière n’est pas là pour compenser l’ombre. L’ombre et le lumière forment un intervalle. Percevoir les deux simultanément permet de ne s’identifier ni à l’une ni à l’autre. Je suis entre les deux. L’identification conduirait au contraire à basculer de l’une à l’autre. (cf. Blaise Pascal : “L’Homme n’est ni ange, ni bête et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête”).
L’homme n’est ni ange, ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.“
Source: https://quotepark.com/fr/citations/489220-blaise-pascal-lhomme-nest-ni-ange-ni-bete-et-le-malheur-veut/
L’homme n’est ni ange, ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.“
Source: https://quotepark.com/fr/citations/489220-blaise-pascal-lhomme-nest-ni-ange-ni-bete-et-le-malheur-veut/
Peut-être aurez-vous, à la lecture de cette citation, envie de lire l’article VISITER BUCHENWALD. Cet article résonne avec ce dont quoi Jung parle ici. Percevoir l’ombre et la lumière, simultanément, et trouver le juste milieu…
Médecin, chercheur, développe et enseigne la démarche Saluto dans ses différents champs d'application. Après des études de médecine à Lyon, il découvre la pédagogie curative et la sociothérapie, alliant la pédagogie et la santé. Pour lui, la question de toujours est d’offrir l’espace et les moyens permettant à chacun de devenir acteur de sa vie. Il ouvre un cabinet en Allemagne où il poursuit ses recherches dans le cadre de l’éducation spécialisée, puis en Suisse.
À partir de l’étude des grands chapitres de la pathologie humaine, il met en évidence quatre étapes de la présence à soi et au monde (1995) et découvre et développe à partir de cette recherche la Salutogénéalogie (2007) et la démarche Saluto (2014).
Il donne des conférences et des séminaires de formation pour enseigner cette démarche.
Il est auteur de publications faisant état de ses travaux.