SCHILLER : « CELUI-LÀ SEUL CONNAÎT L’AMOUR QUI AIME SANS ESPOIR »
- Posté par Guillaume Lemonde
- Catégories Articles, Chroniques Contemporaines et Pensées, Philosophie, Présence et attention, Relation thérapeutique
- Date 26 mai 2020
SCHILLER : « CELUI-LÀ SEUL CONNAÎT L’AMOUR QUI AIME SANS ESPOIR »
Cette phrase est tirée du Don Carlos écrit en 1787 par Friedrich Schiller.
Friedrich Schiller est un dramaturge allemand né à Marbach le 10-11-1759 et mort à Weimar le 9 mai 1805.
Ci-dessous, d’autres articles au sujet de citations de F.Schiller sur le site Saluto.
Médecin, chercheur, développe et enseigne la démarche Saluto dans ses différents champs d'application. Après des études de médecine à Lyon, il découvre la pédagogie curative et la sociothérapie, alliant la pédagogie et la santé. Pour lui, la question de toujours est d’offrir l’espace et les moyens permettant à chacun de devenir acteur de sa vie. Il ouvre un cabinet en Allemagne où il poursuit ses recherches dans le cadre de l’éducation spécialisée, puis en Suisse.
À partir de l’étude des grands chapitres de la pathologie humaine, il met en évidence quatre étapes de la présence à soi et au monde (1995) et découvre et développe à partir de cette recherche la Salutogénéalogie (2007) et la démarche Saluto (2014).
Il donne des conférences et des séminaires de formation pour enseigner cette démarche.
Il est auteur de publications faisant état de ses travaux.
3 Commentaires
Un texte à la fois simple et puissant !
évident aussi !! merci
Bonjour Guillaume !
J’ai écouté ta vidéo “sans espoir”….
Après les quatre vertus platoniciennes se sont “ajoutées” Les trois vertus théologales, et l’espoir en fait partie.
Quelle différence fais-tu entre l’amour sans espoir et l’espoir issu du christianisme ?
Merci de partager tes réflexions et ton approfondissement.
Mes bonnes salutations !
Philippe Henry
Bonjour Philippe, oui, les trois vertus théologales… Elles tirent leur origine d’un passage de la première épître aux Corinthiens de saint Paul (I Co 13, 13) : « Maintenant donc, ces trois-là demeurent, la foi (pistis), l’espérance (elpis) et l’amour (ou : charité, agapè) mais l’amour est le plus grand. » Ces trois vertus, à la semblance de l’amour s’exercent au présent. C’est le thème de cette épitre (cf. https://demarchesaluto.com/hymne-a-lamour-de-saint-paul/). Ce qui a été traduit par espérance est elpis en grec. C’est la divine providence qui porte la corne d’abondance. Elle s’offre au présent, à condition de pouvoir l’accueillir. Elle est la confiance, cette activité disposée à être disponible à toutes les possibilités. Elle nous permet de dire: Que ta volonté soit faite. L’espoir, quand à lui, est une ombre de la confiance, une perversion qui polarise selon des critères personnels, ce qui peut arriver en bien et mal. Un amour sans espoir est un amour confiant, comme je l’explique dans la vidéo. C’est précisément l’amour issu du christianisme.